La kinésiologie peut-elle favoriser la reconstruction après un burnout ?
- aureliejeromekines
- 2 oct.
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La kinésiologie peut-elle favoriser la reconstruction après un burnout ?
Qui ne connaît pas quelqu’un qui a « fait un burnout » ? Ce syndrome aujourd’hui considéré comme le mal du siècle touche de plus en plus de personnes, toutes générations confondues. Pour bien comprendre ce phénomène, il faut s’intéresser aux causes internes et externes qui en sont à l’origine. La surcharge de travail, la pression, l’absence de déconnexion associée au télétravail, la perte de sens… Tous ces facteurs participent à l’épuisement. Mais nous ne sommes pas tous égaux face au stress. Nos corps réagissent différemment aux perturbations. L’analyse des biomarqueurs permet de mieux comprendre ces variations individuelles, en identifiant des indicateurs physiologiques tels que le taux de cortisol, de sérotonine ou encore d’acide gamma aminobutyrique (GABA). Selon les spécialistes, certains traits de personnalité auraient également tendance à augmenter le risque. La difficulté à dire non, le perfectionnisme ou encore un niveau d’exigence élevé contribuent à l’épuisement en incitant les personnes à dépasser leurs limites au-delà du nécessaire car ils confondent valeur personnelle et performance au travail.
« Si tu écoutes ton corps quand il chuchote, tu n’auras pas à l’entendre crier ».
Ce proverbe Tibétain résume à lui seul l'importance d'être à l'écoute de soi-même et de prendre soin de son équilibre physique et émotionnel avant que les signaux de mal-être ne se transforment en problèmes plus graves. Pourtant, les personnes victimes de burnout ont souvent ignoré ces petits signes envoyés par le corps pendant des mois ou des années : fatigue, tension musculaire, trouble du sommeil, irritabilité... Pourquoi avons-nous tendance à ignorer les "chuchotements" ? La société valorise le résultat et beaucoup de gens associent le repos à la paresse ou sous-estiment les premiers signes de fatigue. Dans un rythme de vie effréné, il est facile de perdre le contact avec ses valeurs et besoins profonds. Et certains préfèrent ignorer les signaux corporels, pensant qu’ils passeront d’eux-mêmes ou que c’est « normal ». Sortir du déni et admettre son état d'épuisement est la première étape essentielle pour retrouver du mieux-être. Ensuite il faut accepter de se reposer et être soutenu pour bénéficier de conseils adaptés pour s’en sortir.
A l’heure actuelle il existe diverses méthodes de prise en charge pour accompagner les personnes en burnout. Parmi elles on peut citer la psychothérapie, les thérapies cognitives et comportementales, l’hypnothérapie ou encore l’EMDR. Elles visent à diminuer le stress pour favoriser un retour à l’homéostasie et aider à prendre du recul sur les évènements pour rétablir l’équilibre du corps et de l’esprit. Qu’en est-il de la kinésiologie ? Pourrait-elle être une approche efficace pour favoriser la reconstruction après un burnout ?
Bien qu’il soit difficile de quantifier un épuisement professionnel, des outils comme le Burnout Assessment Tool permettent une auto-évaluation de l’état mental et physique des individus. L’objectif de mon étude était d’évaluer les effets de séances de kinésiologie sur le mieux-être de personnes en burnout et d’utiliser cet outil pour mesurer l’état des consultants avant et après un suivi. Elle a permis de mettre en évidence l’importance d’un accompagnement adapté pour identifier les causes profondes de l’épuisement, prendre conscience de ses ressources personnelles et alléger la charge émotionnelle liée aux expériences vécues. La kinésiologie accompagne également les personnes dans leur transition vers une vie professionnelle plus équilibrée, en accord avec leurs besoins. En intégrant la dimension énergétique essentielle au processus d’auto-guérison, elle favorise le rétablissement de l’harmonie intérieure et la reconnexion à soi nécessaire à la reconstruction après un burnout.
Aurélie JEROME – Kinésiologie et épuisement professionnel, Janvier 2025









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